1. Les bases
Commençons aujourd’hui par les principes fondamentaux. Nous verrons des exemples spécifiques dans les prochaines publications.
On appelle gestion long/short l’approche de gestion financière qui combine des positions acheteuses (« longues ») sur des actifs dont on attend (idéalement) que la valeur monte et des positions vendeuses à découvert (« short ») sur des actifs dont on attend (idéalement) que la valeur baisse, afin d’extraire une performance relative tout en réduisant la dépendance à la direction générale du marché.
Concrètement, elle vise à neutraliser certains risques : systématique (mouvement du marché), sectoriel (qui affecte un secteur entier), parfois factoriel (taille, value, momentum) ou même spécifique à une entreprise.
Expositions et structuration :
- L’ensemble des positions à l’achat : exposition brute longue.
- L’ensemble des positions vendeuses : exposition brute short.
- La différence entre les deux : exposition nette. En règle générale, celle-ci est inférieure (en valeur absolue) à 20 % de l’actif net.
Assez pour la théorie : à partir du prochain épisode, je ne traiterai que des exemples.
À bientôt pour la suite : une paire intrasectorielle, comme LVMH/Kering, à moins que ce ne soit Richemont/Swatch Group 😉